Pendant que certains aiment, d'autres se plaignent.
Il existe une part de perversion dans l'amour, un lieu où les victiment accueillent leurs bourreaux à bras ouverts, un endroit où les trompés savent qu'ils sont manipulés et en redemandent.
C'est là où les gens se plaignent.
Quel plaisir que de se plaindre, que de trouver une oreille attentive et compatissante à ses malheurs, à tel point qu'en tant qu'épaule rassurante et servile je suis témoin de l'extase que ressentent certains à se faire compatir. Plusieurs de mes amis à présent se sont enfermés dans des situations où tout le monde le confirmerait : ça doit être difficile, les pauvres, ahlala, leur couple va si mal, leur vie est tellement de la merde. Seulement voilà, après enquête on dirait bien que ces personnes s'y sont jetées tête la première, alors qu'ils pourraient se dégager d'un claquement de doigt, mais non, ils ne le font pas, ils s'y enfoncent puis après ils viennent chez moi se plaindre.
J'en suis arrivé à la conclusion que se plaindre leur apportait plus de satisfaction que le désagrément que causaient leurs vrais problèmes.
Quels pervers.
Je suis encore en train d'enquêter sur cette fâcheuse habitude, à mi-chemin entre la mythomanie, le masochisme, et de lâcheté.
Fort heureusement certaines personnes ne sont pas encore atteintes par le virus, et la destinataire de ce message en fait partie (sinon je ne lui parlerai pas de ça bien évidemment).
Le plus troublant dans tout ça, c'est que je viens de découvrir que moi, par contre, j'en étais atteint.
Ouille.
16 juin 2004
Aimer.
C'est donc possible ?
C'est la révolution dans mon coeur.
Je ne suis pas jalouse. J'aime ce qu'il fait quand il est avec moi. J'aime aussi ce qu'il fait quand il n'est pas avec moi. Je ne suis pas malheureuse de ne pas être avec lui. Je suis doucement heureuse quand je suis avec lui. Je n'attends rien de lui. Je veux qu'il reste le plus libre possible. Si ça s'arrête aujourd'hui, je ne serai pas malheureuse. Je suis contente qu'il existe. Il ne me manque pas. Ma vie ne manque de rien sans lui. J'ai encore envie de faire des choses sans lui.
Je peux doucement me moquer de lui comme s'il était un copain, je peux faire la fausse bagarre avec lui comme avec mon frère. Il aime ce que j'aime faire et il aime que j'aime ce qu'il me fait. Ce qu'il dit de sa vie résonne et remue au plus profond de moi comme si nous étions fait de la même chose.
Je ne veux lui faire aucune promesse. Il ne veut pas que je lui en fasse. Je ne veux pas lui dire que je l'aime. Je peux garder du temps libre pour moi sans culpabiliser de ne pas lui donner tout mon temps. Je ne veux pas passer ma vie avec lui.
J'ai toujours pensé que c'était de toutes façons hors de question.
Bien sûr ce que j'aime c'est moi-même à travers lui, bien sûr cette illusion ne tient que sur le fait que rien de sérieux n'est possible entre nous, bien sûr il est ébloui par moi, c'est facile, par ma jeunesse, et moi par sa maturité et tout ce qu'il a déjà construit.
Bien sûr, ça ne peut pas durer.
J'ai eu peur, tellement, de trop de choses, de ne pouvoir continuer à être moi-même, d'être aliénée. Soit ce n'est pas le cas, soit je lui suis au point de ne plus m'en rendre compte... Je n'ai même pas peur de tomber, je n'ai pas l'impression de pouvoir perdre ce que j'ai gagné.
Je ne flotte pas, je souris. Je ne rêve pas, je vis.
C'est donc possible ?
C'est la révolution dans mon coeur.
Je ne suis pas jalouse. J'aime ce qu'il fait quand il est avec moi. J'aime aussi ce qu'il fait quand il n'est pas avec moi. Je ne suis pas malheureuse de ne pas être avec lui. Je suis doucement heureuse quand je suis avec lui. Je n'attends rien de lui. Je veux qu'il reste le plus libre possible. Si ça s'arrête aujourd'hui, je ne serai pas malheureuse. Je suis contente qu'il existe. Il ne me manque pas. Ma vie ne manque de rien sans lui. J'ai encore envie de faire des choses sans lui.
Je peux doucement me moquer de lui comme s'il était un copain, je peux faire la fausse bagarre avec lui comme avec mon frère. Il aime ce que j'aime faire et il aime que j'aime ce qu'il me fait. Ce qu'il dit de sa vie résonne et remue au plus profond de moi comme si nous étions fait de la même chose.
Je ne veux lui faire aucune promesse. Il ne veut pas que je lui en fasse. Je ne veux pas lui dire que je l'aime. Je peux garder du temps libre pour moi sans culpabiliser de ne pas lui donner tout mon temps. Je ne veux pas passer ma vie avec lui.
J'ai toujours pensé que c'était de toutes façons hors de question.
Bien sûr ce que j'aime c'est moi-même à travers lui, bien sûr cette illusion ne tient que sur le fait que rien de sérieux n'est possible entre nous, bien sûr il est ébloui par moi, c'est facile, par ma jeunesse, et moi par sa maturité et tout ce qu'il a déjà construit.
Bien sûr, ça ne peut pas durer.
J'ai eu peur, tellement, de trop de choses, de ne pouvoir continuer à être moi-même, d'être aliénée. Soit ce n'est pas le cas, soit je lui suis au point de ne plus m'en rendre compte... Je n'ai même pas peur de tomber, je n'ai pas l'impression de pouvoir perdre ce que j'ai gagné.
Je ne flotte pas, je souris. Je ne rêve pas, je vis.
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