Isabelle, c'est la chef de notre chorale
Isabelle, sans elle, on n'est rien
Elle est devant toute seule devant nous trente et quelques
Elle nous parle et on l'écoute, elle chante et on voudrait faire pareil
On voudrait apprendre d'elle plus encore et lui rendre un peu tout ce qu'elle nous donne
On voudrait partager plus encore, on voudrait ce regard, ce remerciement avec les yeux, après chaque morceau
On voudrait son sourire, on voudrait sa force, on s'abreuve, on voudrait l'innonder de beauté
On voudrait ne jamais la décevoir et lui faciliter la vie.
Je le savais bien qu'elle était malade samedi, les autres me regardaient incrédules : oui, elle a peut-être un gros rhume. Moi je la voyais se battre pour que rien ne se voie.
Je la vois encore à la fin du concert, seule, on aurait dit perdue, "ça va ?" je lui fais tout simplement.
Elle de sourire encore ne toujours pas se laisser aller.
Rentrée chez elle en saignant du nez.
Pas de répétition ce soir
"Isabelle est souffrante".
24 janv. 2005
13 janv. 2005
Pourquoi parler aux autres ?
Pourquoi ne se sent-on vivre que lorsqu'on parle aux autres ?
Est-ce que nous avons besoin que les autres nous voient afin d'exister ?
C'est étrange de voir à quel point les sentiments de certaines personnes s'imprègnent dans le coeur des gens qui les aiment, comme du sang dans une éponge.
J'avais cru, j'avais voulu te dire des choses qui me tenaient vraiment à coeur, bien à coeur, j'avais envie de pleurer tout contre toi et de te dire ce que je ressentais, et je l'ai fait, et je croyais, naïvement, que je partageais quelque chose avec toi, que je te parlais, que tu m'écoutais, que nous étions ensemble en train de communiquer, de vivre.
Je sais à présent que j'ai eu tort, que j'étais juste lourd, décalé, triste. Je sais à présent que j'étais seul sur ce canapé.
Un corps mort. Juste un objet qui fait du bruit.
Il arrive qu'on souffre énormément. C'est la vie. Dans la vie, beaucoup de choses font mal, il n'y a pas à s'en inquiéter, c'est l'ordre naturel des choses. Le corps s'en remet mais l'esprit est mortellement touché. Ce n'est pas grave, au final, c'est le corps qui contrôle l'esprit.
Il ne me reste plus qu'à attendre cette fin.
Pourquoi ne se sent-on vivre que lorsqu'on parle aux autres ?
Est-ce que nous avons besoin que les autres nous voient afin d'exister ?
C'est étrange de voir à quel point les sentiments de certaines personnes s'imprègnent dans le coeur des gens qui les aiment, comme du sang dans une éponge.
J'avais cru, j'avais voulu te dire des choses qui me tenaient vraiment à coeur, bien à coeur, j'avais envie de pleurer tout contre toi et de te dire ce que je ressentais, et je l'ai fait, et je croyais, naïvement, que je partageais quelque chose avec toi, que je te parlais, que tu m'écoutais, que nous étions ensemble en train de communiquer, de vivre.
Je sais à présent que j'ai eu tort, que j'étais juste lourd, décalé, triste. Je sais à présent que j'étais seul sur ce canapé.
Un corps mort. Juste un objet qui fait du bruit.
Il arrive qu'on souffre énormément. C'est la vie. Dans la vie, beaucoup de choses font mal, il n'y a pas à s'en inquiéter, c'est l'ordre naturel des choses. Le corps s'en remet mais l'esprit est mortellement touché. Ce n'est pas grave, au final, c'est le corps qui contrôle l'esprit.
Il ne me reste plus qu'à attendre cette fin.
9 janv. 2005
écrit ça, le 31 décembre 2004, dans un couloir où la lumière s'éteignait à chaque début de ligne, et se rallumait à chaque fin de ligne parce que ma main passait dans le champs du radar..
une illumination
la raison dans les champs les champs je traîne
Je traîne dans le noir et l'effroi je ne sais
Que dire et que rester où être où semer
où savoir où va l'avenir dans les champs
Planter les illusions si profond si bleueus
Et si pâle au milieu des rivages s'il
était seulement un visage noble fort et
grand et surtout libre, en tout liberté
se lover, se lover dans mes bras pour rien
pour aucune raison parce que tout va bien
avec ou sans moi parce que tout est comme
ça doit ça doit être l'amour ça doit être pour
toujours ou au moins faire semblant faire
comme si oublier les oublis et les règles établies
il n'y a plus rien, plus rien d'établi et si
j'aime un inconnu c'est que l'inconnu m'aime.
laissez-moi aimer le vide, le trou, l'air, comme si
un homme allait me prendre dans ses bras, forts,
et doucement, lentement, m'emmener ailleurs.
une illumination
la raison dans les champs les champs je traîne
Je traîne dans le noir et l'effroi je ne sais
Que dire et que rester où être où semer
où savoir où va l'avenir dans les champs
Planter les illusions si profond si bleueus
Et si pâle au milieu des rivages s'il
était seulement un visage noble fort et
grand et surtout libre, en tout liberté
se lover, se lover dans mes bras pour rien
pour aucune raison parce que tout va bien
avec ou sans moi parce que tout est comme
ça doit ça doit être l'amour ça doit être pour
toujours ou au moins faire semblant faire
comme si oublier les oublis et les règles établies
il n'y a plus rien, plus rien d'établi et si
j'aime un inconnu c'est que l'inconnu m'aime.
laissez-moi aimer le vide, le trou, l'air, comme si
un homme allait me prendre dans ses bras, forts,
et doucement, lentement, m'emmener ailleurs.
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