J'ai envie de comprendre.
Je n'ai pas envie d'apprendre.
J'ai envie de savoir.
Je n'ai pas envie d'être contredit.
J'ai envie d'être au calme.
Je n'ai pas envie de m'ennuyer.
J'ai envie de manger de la viande en sauce.
Je n'ai pas envie de grossir.
J'ai envie de voyager.
Je n'ai pas envie de me déplacer.
J'ai envie de faire l'amour.
Je n'ai pas envie de ne pas dormir.
J'ai envie d'être aimé.
Je n'ai pas envie de séduire.
Et, quelque part, sur une planète lointaine, autour d'un astre inconnu, quelqu'un regarde dans le ciel en rêvant, fixant un point précis où il ne voit rien, et, en face, ici, sur Terre, moi, je regarde le ciel et je le vois, lui.
Et je regarde quelque part vers le Nord-Est, à travers la terre et le béton, à travers les routes et les arbres, à travers les voitures et les gens, à travers les camions et les oiseaux, et je te vois, toi.
Tu me manques.
Tu me manques comme ce qui est toujours là mais qu'on ne voit pas.
Tu me manques comme ce qu'on voit devant nous mais qu'on ne peut pas toucher.
Peux-tu me toucher de ta voix ?
Peux-tu me toucher du doigt ?
Tu me manques comme ce dont je peux me passer.
Tu me manques comme ce que je ne veux pas oublier.
Peut-on manquer de ce qu'on n'a jamais eu ?
Peut-on posséder entièrement quelque chose qui nous a manqué rien qu'une fois ?
Peut-on vraiment savoir ce qu'on désire sans l'avoir obtenu ?
Peut-on vraiment désirer quelque chose qu'on a déjà obtenu ?
Peut-on se forcer à oublier quelque chose ?
Peut-on se forcer à ne pas oublier ?
Peut-on manquer de tout sans exagérer ?
Peut-on ne manquer de rien sans mentir ?
Peut-on faire en sorte de manquer à quelqu'un ?
Peut-on se manquer à soi-même ?
Peu importe :
Toi, tu me manques.
10 oct. 2005
(attention morceaux d'auto-complainte)
Dans ma vie, aucune fille ne m'a jamais dit "je t'aime"
Sauf une, qui a eu une façon étrange de me le dire. Elle ne m'a rien dit sur le coup, mais peu après, elle m'a dit "je t'ai aimé pendant 7 jours et demi".
7 jours et demi.
Que se passe-t-il pendant 7 jours et demi ?
Que s'est-il passé à la moitié du huitième jour ?
De plus, ce furent sept jours et demi pendant lesquels nous ne nous sommes ni vus ni parlé.
Alors quoi ?
Je ne le saurais probablement jamais.
Mais elle m'a aimé vraiment, je crois.
Ce week-end, une fille m'a dit : "tu es plus vivable qu'avant".
Compliment agréable et engageant, qui m'a aussi fait comprendre qu'avant, je n'étais pas vivable.
Qui étais-je ? Suis-je vivable aujourd'hui, ou seulement "plus vivable" ?
J'ai besoin qu'on m'aime.
Je pars loin d'ici.
Je suis loin de vous.
Vous ne m'avez pas vu m'éloigner.
Vous ne cherchez pas à me retenir.
Je me sens tellement seul.
Je me sens tellement mieux.
Comme un gros poids qui me tombe dessus, d'un coup.
Comme si j'avais cru être malheureux, mais on moins que quelqu'un compatissait à mon malheur,
Comme si en fait ce malheur mesquin n'émeuvait personne.
Je suis vieux.
J'ai besoin qu'on m'écoute et qu'on me soutienne lorsque je ne vais pas bien.
J'ai besoin qu'on me parle et qu'on s'amuse avec moi lorsque je vais bien.
Des gens tournent autour de moi, mais ils ne me voient pas.
Des gens qui aiment autour,
Seulement du vent dedans.
Etre seul, c'est aussi se rendre compte que personne ne souffre avec nous. C'est cela, être seul au milieu de la foule.
Dans la rue, parfois, des filles me regardent et pouffent entre elles. Est-ce qu'elles se moquent de moi, ou est-ce qu'elles me trouvent mignon ?
Ou est-ce que, plus probablement, elles ont vu quelque chose à côté de moi ?
Etre un perdant, ce n'est pas avoir moins que les autres, c'est vouloir ce que l'on aura pas.
Et si je passais de perdant à solitaire ?
7 jours et demi qui font une différence.
7 jours et demi qui comptent.
7 jours et demi pour rattraper une vie.
7 jours et demi pour regretter une envie.
Dans ma vie, aucune fille ne m'a jamais dit "je t'aime"
Sauf une, qui a eu une façon étrange de me le dire. Elle ne m'a rien dit sur le coup, mais peu après, elle m'a dit "je t'ai aimé pendant 7 jours et demi".
7 jours et demi.
Que se passe-t-il pendant 7 jours et demi ?
Que s'est-il passé à la moitié du huitième jour ?
De plus, ce furent sept jours et demi pendant lesquels nous ne nous sommes ni vus ni parlé.
Alors quoi ?
Je ne le saurais probablement jamais.
Mais elle m'a aimé vraiment, je crois.
Ce week-end, une fille m'a dit : "tu es plus vivable qu'avant".
Compliment agréable et engageant, qui m'a aussi fait comprendre qu'avant, je n'étais pas vivable.
Qui étais-je ? Suis-je vivable aujourd'hui, ou seulement "plus vivable" ?
J'ai besoin qu'on m'aime.
Je pars loin d'ici.
Je suis loin de vous.
Vous ne m'avez pas vu m'éloigner.
Vous ne cherchez pas à me retenir.
Je me sens tellement seul.
Je me sens tellement mieux.
Comme un gros poids qui me tombe dessus, d'un coup.
Comme si j'avais cru être malheureux, mais on moins que quelqu'un compatissait à mon malheur,
Comme si en fait ce malheur mesquin n'émeuvait personne.
Je suis vieux.
J'ai besoin qu'on m'écoute et qu'on me soutienne lorsque je ne vais pas bien.
J'ai besoin qu'on me parle et qu'on s'amuse avec moi lorsque je vais bien.
Des gens tournent autour de moi, mais ils ne me voient pas.
Des gens qui aiment autour,
Seulement du vent dedans.
Etre seul, c'est aussi se rendre compte que personne ne souffre avec nous. C'est cela, être seul au milieu de la foule.
Dans la rue, parfois, des filles me regardent et pouffent entre elles. Est-ce qu'elles se moquent de moi, ou est-ce qu'elles me trouvent mignon ?
Ou est-ce que, plus probablement, elles ont vu quelque chose à côté de moi ?
Etre un perdant, ce n'est pas avoir moins que les autres, c'est vouloir ce que l'on aura pas.
Et si je passais de perdant à solitaire ?
7 jours et demi qui font une différence.
7 jours et demi qui comptent.
7 jours et demi pour rattraper une vie.
7 jours et demi pour regretter une envie.
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