je suis dans une période triste
super triste
tout ce qui pourrait être joyeux n'a pas de valeur
je suis dans une période où je me dis que tout se paye
que l'impunité n'existe pas.
l'insouciance n'existe pas
la jeunesse est perdue
Tout ce qu'on fait, tout le luxe qu'on se paye, du matériel au spirituel, tout ça va se payer.
Tous ces moments où on n'a pas mal, ces moments où l'on écoute quelque chose d'intéressant à la radio, ces moments où l'on s'embrasse, tous ces moments, on ne les mérite pas.
Alors j'attends que le malheur revienne. Je l'appelle presque. Ma tristesse est un appel.
Ma tristesse est sans appel.
Je me dis que tout ça va mal finir, de toutes façons.
Le monde est mal barré
La France est mal barrée
Les jeunes sont mal barrés
La famille Bonhomme est super mal barrée
Je suis mal barrée
On va juste vieillir et mourir. Et on sera peut-être assez intelligents pour pas faire des gamins qui verront la terre mourir aussi. Petit à petit.
Sarkozy président; Finalement, c'est rien de bien important.
De toutes façons on est foutus.
Tous ces moments où l'on profite, de l'aspirine au festival de rock, de l'internet à la compote de pomme, j'ai l'impression que tout ça est bientôt fini. Je n'ai même pas envie d'en profiter, je me dis que plus on profite maintenant, plus on souffrira. Mais on souffrira de toutes façons. Reste à se dire qu'on y était pour rien.
"Quand on y est pour rien qu'on y est pour personne on peut toujours essayer l'amour au téléphone"
Les choses que l'on fait on les fait pour rien, c'est triste et c'est reposant.
Si y a rien de bien au moins c'est toujours ça de moins à se reprocher pour la suite, pour les gens qui souffrent, pour nos enfants.
Et ce qui fait mal fait tellement pas mal, c'est tellement normal.
Allez ça continue, allez, c'est pas grave. Y'a rien de bien, y'a rien de mal. Y'a pas d'avenir.
J'ose le dire ou j'ose pas le dire, bon sang ?
J'ose répéter ou pas cette rengaine de mon passé, le refrain
"je vogue à l'envers, parmis les fleurs renversées"
cette phrase, elle me chavire.
Joyeux Noël.
29 déc. 2005
23 déc. 2005
Finalement, malgré tout, on aime.
On aime tout le temps.
On chante tous l'amour, et même dans notre douleur, nos erreurs, nos frustrations, nos doutes, nos solitudes, nous chantons l'amour, nous chantons pour ceux et celles que nous aimons et aussi pour ceux et celles que nous n'aimerons pas, nous chantons la sérénade à nos parents, à nos enfants, à notre famille, aux gens qu'ont aimerait voir vivre mieux, aux clodos qu'on voudrait voir sortis de la misère, aux inconnus qui pleurent dans la rue sans que l'on sache pourquoi, on chante aux couples inconnus qui s'engueulent dans la nuit, aux gens malades dont on espère la guérison sans savoir quel mal les affecte, aux enfants qu'on veut tous voir grandir heureux sans avoir la moindre idée de qui ils seront vraiment plus tard, on les aime tous un peu, on voudrait tous qu'ils soient heureux, on ne les connait pas, on ne leur parlera jamais, on ne les verra peut-être même pas, et pourtant, on se sent proches d'eux, on les aime.
Et peut-être même qu'à notre humble niveau d'amour, on leur donne quelque chose, on les aide.
Enfin, ce qui est certain, c'est qu'on leur offre plus à les aimer qu'à les haïr.
On aime tout le temps.
On chante tous l'amour, et même dans notre douleur, nos erreurs, nos frustrations, nos doutes, nos solitudes, nous chantons l'amour, nous chantons pour ceux et celles que nous aimons et aussi pour ceux et celles que nous n'aimerons pas, nous chantons la sérénade à nos parents, à nos enfants, à notre famille, aux gens qu'ont aimerait voir vivre mieux, aux clodos qu'on voudrait voir sortis de la misère, aux inconnus qui pleurent dans la rue sans que l'on sache pourquoi, on chante aux couples inconnus qui s'engueulent dans la nuit, aux gens malades dont on espère la guérison sans savoir quel mal les affecte, aux enfants qu'on veut tous voir grandir heureux sans avoir la moindre idée de qui ils seront vraiment plus tard, on les aime tous un peu, on voudrait tous qu'ils soient heureux, on ne les connait pas, on ne leur parlera jamais, on ne les verra peut-être même pas, et pourtant, on se sent proches d'eux, on les aime.
Et peut-être même qu'à notre humble niveau d'amour, on leur donne quelque chose, on les aide.
Enfin, ce qui est certain, c'est qu'on leur offre plus à les aimer qu'à les haïr.
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