Simplement pas le temps
Simplement pas le temps de t'écrire
Simplement pas le temps de respirer
Simplement pas le temps de comprendre ce que les autres font
Simplement pas le temps de comprendre ce que je fais
Simplement pas le temps d'envisager les conséquences de mes actes
Simplement pas le temps de réparer les conséquences des actes des autres
Simplement pas le temps de regarder, à peine le temps de voir
Simplement pas le temps d'écouter, à peine le temps d'entendre
Simplement pas le temps de me reposer, à peine le temps de me fatiguer
Simplement pas le temps de rire
Simplement pas le temps de pleurer
Simplement pas le temps de penser aux autres
Simplement pas le temps de penser à moi
Simplement pas le temps de penser à toi, je veux dire, à vous
Simplement pas le temps de te comprendre
Simplement pas le temps de savoir
Simplement pas le temps de vivre
Tout simplement
29 oct. 2007
A toutes ces portes, qu'on a ouvertes, qu'on a fermées
Une porte ouverte pour passer, une porte fermée pour protéger
Toutes ses révolutions.
La première porte dont je me souviens, j'avais 17 ans, et j'ai parlé pour la première fois à quelqu'un, j'ai eu une amie. Porte toujours ouverte.
La deuxième s'entr'ouvre encore de part et d'autre de ma confiance. J'avais 19 ans, j'ai décidé de ne pas porter cet enfant jusqu'au bout.
Je passe sur des années étranges, des années de rôle à jouer, à chercher, une mascarade parfois joyeuse et souvent bien triste. La troisième porte à passer a été de briser ça et de partir de nouveau étudier et lire des BD, un peu plus loin.
La quatrième la suit de près, conséquence logique de mon errance fiévreuse : ça a été la fin de la fête, des amants, de l'alcool, de la colocation, la fin des chansons. Porte assez bien refermée à présent.
Cette porte passée, beaucoup de remise en question, et encore des rencontres, que je cherchais, qui ne se passaient pas toujours au mieux du respect et de la compréhension, malgré mes efforts... Et beaucoup d'occupations, d'enrichissement. Une recherche qui a peut-être bien fini par aboutir.
La cinquième ça a été la révolution pour me dire que c'était possible de vivre avec un homme marié qui a 4 enfants. Sisi. Possible.
La sixième arrive, c'est tout à la fois la maison, la famille de mon chéri, et bientôt notre famille. C'est aussi un peu fermer la porte sur tous les autres possibles.
Combien de portes pour en arriver là ? Sommes-nous toujours les mêmes ? Peut-être que ces sas nécessaires me montrent aujourd'hui que je suis la même qu'hier. La même, qui choisit les portes et les chemins au fur et à mesure qu'ils se présentent. La liberté, c'est beaucoup de hasard et un peu de tempérament. C'est beaucoup de hasard et un peu de volonté. C'est comme le hasard qui construit un enfant à partir de presque rien, presque rien sauf la volonté et l'engagement de ses parents.
Une porte ouverte pour passer, une porte fermée pour protéger
Toutes ses révolutions.
La première porte dont je me souviens, j'avais 17 ans, et j'ai parlé pour la première fois à quelqu'un, j'ai eu une amie. Porte toujours ouverte.
La deuxième s'entr'ouvre encore de part et d'autre de ma confiance. J'avais 19 ans, j'ai décidé de ne pas porter cet enfant jusqu'au bout.
Je passe sur des années étranges, des années de rôle à jouer, à chercher, une mascarade parfois joyeuse et souvent bien triste. La troisième porte à passer a été de briser ça et de partir de nouveau étudier et lire des BD, un peu plus loin.
La quatrième la suit de près, conséquence logique de mon errance fiévreuse : ça a été la fin de la fête, des amants, de l'alcool, de la colocation, la fin des chansons. Porte assez bien refermée à présent.
Cette porte passée, beaucoup de remise en question, et encore des rencontres, que je cherchais, qui ne se passaient pas toujours au mieux du respect et de la compréhension, malgré mes efforts... Et beaucoup d'occupations, d'enrichissement. Une recherche qui a peut-être bien fini par aboutir.
La cinquième ça a été la révolution pour me dire que c'était possible de vivre avec un homme marié qui a 4 enfants. Sisi. Possible.
La sixième arrive, c'est tout à la fois la maison, la famille de mon chéri, et bientôt notre famille. C'est aussi un peu fermer la porte sur tous les autres possibles.
Combien de portes pour en arriver là ? Sommes-nous toujours les mêmes ? Peut-être que ces sas nécessaires me montrent aujourd'hui que je suis la même qu'hier. La même, qui choisit les portes et les chemins au fur et à mesure qu'ils se présentent. La liberté, c'est beaucoup de hasard et un peu de tempérament. C'est beaucoup de hasard et un peu de volonté. C'est comme le hasard qui construit un enfant à partir de presque rien, presque rien sauf la volonté et l'engagement de ses parents.
18 oct. 2007
La porte !
Prendre la porte...
La porte des enfers ?
Les portes du paradis ?
Quelle porte ouvre la clé des champs ?
Alors Portons un toast
A l'attention que l'on se porte
Au réconfort que l'on apporte
Et aussi
A ceux auxquels je porte atteinte
Aux coups que l'on se porte
Aux préjudices que je te porte
Et à tous ceux que l'on déporte.
Une porte sert-elle à permettre aux gens d'entrer ?
Une porte sert-elle à empêcher les gens d'entrer ?
Une porte sert à empêcher les gens de sortir.
Et toi,
porte ta voix,
porte-toi bien,
Ainsi que l'enfant que tu portes.
Prendre la porte...
La porte des enfers ?
Les portes du paradis ?
Quelle porte ouvre la clé des champs ?
Alors Portons un toast
A l'attention que l'on se porte
Au réconfort que l'on apporte
Et aussi
A ceux auxquels je porte atteinte
Aux coups que l'on se porte
Aux préjudices que je te porte
Et à tous ceux que l'on déporte.
Une porte sert-elle à permettre aux gens d'entrer ?
Une porte sert-elle à empêcher les gens d'entrer ?
Une porte sert à empêcher les gens de sortir.
Et toi,
porte ta voix,
porte-toi bien,
Ainsi que l'enfant que tu portes.
6 août 2007
A toi fée de eaux
Tu n'es pas celle que j'attendais
Tu es celle que je n'attendais plus
Tu es celle que je n'ai même pas attendue, celle à laquelle je n'osais même pas rêver
Tu es celle qui a tout accepté
Tu es celle qui a tout changé
Tu n'es pas seulement celle qui m'a permis de cesser de ne pas aimer
Tu es celle qui m'a appris à aimer
A aimer entièrement de tout mon corps, de tout mon passé, de tout mon avenir
J'étais un et j'aspirais à devenir deux
Et tu es arrivée et je suis mille
J'étais dans l'ombre et j'aspirais à passer dans la lumière
Et tu es arrivée et c'est moi qui éclaire le monde
J'avais soif et je cherchais de l'eau
Et tu as fait de moi une fontaine
Et parfois mon coeur déborde tellement d'amour pour toi
Que mes vieux instincts cyniques me dictent que tu dois être le fruit de mon imagination
Et si c'était vrai, tu fais partie intégrante de moi
Et si c'était vrai, alors je serai aussi le fruit d'une imagination
Par pitié, que celui qui a imaginé cela ne cesse jamais de rêver
Car si tu n'étais plus là je n'aurais alors jamais existé
Je t'aime, Nymphe, et parfois cela vaut la peine de le dire au lieu de se contenter de le penser.
Tu n'es pas celle que j'attendais
Tu es celle que je n'attendais plus
Tu es celle que je n'ai même pas attendue, celle à laquelle je n'osais même pas rêver
Tu es celle qui a tout accepté
Tu es celle qui a tout changé
Tu n'es pas seulement celle qui m'a permis de cesser de ne pas aimer
Tu es celle qui m'a appris à aimer
A aimer entièrement de tout mon corps, de tout mon passé, de tout mon avenir
J'étais un et j'aspirais à devenir deux
Et tu es arrivée et je suis mille
J'étais dans l'ombre et j'aspirais à passer dans la lumière
Et tu es arrivée et c'est moi qui éclaire le monde
J'avais soif et je cherchais de l'eau
Et tu as fait de moi une fontaine
Et parfois mon coeur déborde tellement d'amour pour toi
Que mes vieux instincts cyniques me dictent que tu dois être le fruit de mon imagination
Et si c'était vrai, tu fais partie intégrante de moi
Et si c'était vrai, alors je serai aussi le fruit d'une imagination
Par pitié, que celui qui a imaginé cela ne cesse jamais de rêver
Car si tu n'étais plus là je n'aurais alors jamais existé
Je t'aime, Nymphe, et parfois cela vaut la peine de le dire au lieu de se contenter de le penser.
24 juil. 2007
Nous n'avons plus Tant de questions.
Nous n'avons plus Tant à chercher, Tant à trouver, Tant à prouver
Nous avons la vie, Nous avons la peur.
Nous passons le temps ; la mort, aussi.
Nous n'avons plus beaucoup de choses
Il faut se détacher encore
Nous avons l'espoir déplacé
De vivre et de mourir en paix.
Depuis que nous avons un avenir
Le passé à moins d'importance
Depuis que le paysage s'élargit
Devant nous les cours d'eau, les fontaines, quelques cascades encore
Montagnes, ravins et vertiges sont passés
Précieusement oubliés.
Nous n'avons plus Tant à chercher, Tant à trouver, Tant à prouver
Nous avons la vie, Nous avons la peur.
Nous passons le temps ; la mort, aussi.
Nous n'avons plus beaucoup de choses
Il faut se détacher encore
Nous avons l'espoir déplacé
De vivre et de mourir en paix.
Depuis que nous avons un avenir
Le passé à moins d'importance
Depuis que le paysage s'élargit
Devant nous les cours d'eau, les fontaines, quelques cascades encore
Montagnes, ravins et vertiges sont passés
Précieusement oubliés.
17 juil. 2007
On ne vit qu'une fois.
Profitons-en, c'est pour bientôt.
Dans cette prison de cendres
J'irai pleurer en silence
Puisses-tu n'jamais descendre
en cette solitude immense
et m'y rejoindre enfin
Pour avec moi être plaint.
J'ai passé ma vie à penser
Sans penser à jamais vivre
Sans penser à faire
Parce que ce sont les rustres qui font
Ce sont les idiots qui agissent
Comment ai-je pu être aussi stupide
Comment ai-je pu être aussi peu avide
Si ce n'est par vanité
Par peur du monde des autres
J'aurais tant voulu qu'ils me laissent tranquille
Loin de tout leur bonheur et tout leur fracas
Leurs amours leurs rires leurs guerres
J'aurais tant voulu qu'ils me laissent simplement mourir
J'aurai tant voulu conserver mes illusions
Moi qui me croyais un génie isolé dans sa tour de verre
Je croyais que j'absorbais toute la douleur du monde
Alors que je n'avais pas vu le monde
Je croyais que j'avais déjà tout compris à l'existence
Alors que je n'existais même pas
Je croyais voir de l'honneur et de la noblesse dans la souffrance
Alors qu'il n'y aurait eu à voir que de la pitié
Abandonnez-moi comme je m'abandonne
Je ne souhaite pas qu'on me pardonne.
Je suis devenu des vôtres
Je le sais aujourd'hui enfin
la folie n'est qu'un chemin
parmi l'temps d'autres.
On ne meurt qu'une fois.
Profitons-en, c'est pour bientôt.
Profitons-en, c'est pour bientôt.
Dans cette prison de cendres
J'irai pleurer en silence
Puisses-tu n'jamais descendre
en cette solitude immense
et m'y rejoindre enfin
Pour avec moi être plaint.
J'ai passé ma vie à penser
Sans penser à jamais vivre
Sans penser à faire
Parce que ce sont les rustres qui font
Ce sont les idiots qui agissent
Comment ai-je pu être aussi stupide
Comment ai-je pu être aussi peu avide
Si ce n'est par vanité
Par peur du monde des autres
J'aurais tant voulu qu'ils me laissent tranquille
Loin de tout leur bonheur et tout leur fracas
Leurs amours leurs rires leurs guerres
J'aurais tant voulu qu'ils me laissent simplement mourir
J'aurai tant voulu conserver mes illusions
Moi qui me croyais un génie isolé dans sa tour de verre
Je croyais que j'absorbais toute la douleur du monde
Alors que je n'avais pas vu le monde
Je croyais que j'avais déjà tout compris à l'existence
Alors que je n'existais même pas
Je croyais voir de l'honneur et de la noblesse dans la souffrance
Alors qu'il n'y aurait eu à voir que de la pitié
Abandonnez-moi comme je m'abandonne
Je ne souhaite pas qu'on me pardonne.
Je suis devenu des vôtres
Je le sais aujourd'hui enfin
la folie n'est qu'un chemin
parmi l'temps d'autres.
On ne meurt qu'une fois.
Profitons-en, c'est pour bientôt.
2 juil. 2007
7 juin 2007
autre temps, autre moeurs
meurs en face, en temps voulu
silence en rythme, petits pas perdus
perdreaux perdrix imitations
plutarque tardif avides soliloques
fatigues subsides arides ventriloques
sur les routes en petits cailloux dispersés
dissipés les pas de doutes les genoux écorchés
ratification modification sollicitation
silence majuscule
meurs en face, en temps voulu
silence en rythme, petits pas perdus
perdreaux perdrix imitations
plutarque tardif avides soliloques
fatigues subsides arides ventriloques
sur les routes en petits cailloux dispersés
dissipés les pas de doutes les genoux écorchés
ratification modification sollicitation
silence majuscule
9 févr. 2007
et je vous ressemble.
l'humanité triomphante, ceux dont on a le nom sur les lèvres
les médiatiques les politiques les hommes pressé(e)s
la bravitude, la séparabilité,
traçabilité des idées
cartographie des moeurs
laïcité.
et je vous ressemble
à chercher du travail
se sentir à côté, du mauvais côté
à chercher à faire quelque chose
faire quelque chose, exister
je t'ai rencontré sur msn, je te quitte par sms
habitudes et regrets
rancoeurs et dégoûts
et je vous ressemble
celles-ci déconfites
à chercher partout l'amour
à cracher sur les sentiments
sur le sentiment que ça pourrait durer
stabilité, engagement
je vous ressemble aussi
quand on vous traîne dans la boue
à la suite d'un avortement
(justement aujourd'hui, je vous ressemble aujourd'hui, depuis 9 ans exactement)
et je vous ressemble
ces recherches et ces armures
ces misères et ces névroses
ces lâchetés, ces chemins de traverse
et cette lassitude et ces journées gâchées.
et je vous ressemble
à vouloir arrêter
à vouloir vivre autrement
à craindre l'avenir
à craindre pour les enfants.
à trouver qu'il est déjà trop tard peut-être.
à ignorer les solutions, ne plus savoir
ni la confiance ni l'espoir
je ressemble tellement
je ne ressemble plus bien.
la photo est floue
il faut choisir, il faut renoncer
il faut s'engager, il faut vivre.
l'humanité triomphante, ceux dont on a le nom sur les lèvres
les médiatiques les politiques les hommes pressé(e)s
la bravitude, la séparabilité,
traçabilité des idées
cartographie des moeurs
laïcité.
et je vous ressemble
à chercher du travail
se sentir à côté, du mauvais côté
à chercher à faire quelque chose
faire quelque chose, exister
je t'ai rencontré sur msn, je te quitte par sms
habitudes et regrets
rancoeurs et dégoûts
et je vous ressemble
celles-ci déconfites
à chercher partout l'amour
à cracher sur les sentiments
sur le sentiment que ça pourrait durer
stabilité, engagement
je vous ressemble aussi
quand on vous traîne dans la boue
à la suite d'un avortement
(justement aujourd'hui, je vous ressemble aujourd'hui, depuis 9 ans exactement)
et je vous ressemble
ces recherches et ces armures
ces misères et ces névroses
ces lâchetés, ces chemins de traverse
et cette lassitude et ces journées gâchées.
et je vous ressemble
à vouloir arrêter
à vouloir vivre autrement
à craindre l'avenir
à craindre pour les enfants.
à trouver qu'il est déjà trop tard peut-être.
à ignorer les solutions, ne plus savoir
ni la confiance ni l'espoir
je ressemble tellement
je ne ressemble plus bien.
la photo est floue
il faut choisir, il faut renoncer
il faut s'engager, il faut vivre.
5 févr. 2007
Oui, je suis une chiffe molle.
Une couille molle même.
Oui, ma famille m'exploite et en ce moment s'accumulent toutes ces petites injustices qui m'étouffent. On me demande de faire des efforts sans rien en retour, encore, on me demande de plier l'échine et d'accepter, encore, on me demande de passer derrière les autres, encore, on me demande d'accepter que les besoins et les envies des autres soient prioritaires sur les miennes et celles de ceux que j'aime.
Et je l'accepte.
J'ai décidé de ne pas m'engueuler avec ma famille.
Je préfère subir l'injustice que subir un conflit. Je préfère me taire même lorsque je sais que j'ai raison. Je ne suis donc pas un homme, un vrai, un velu, un couillu, un gars qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.
Oui, je suis de ceux qui se laissent faire pour ne pas vivre dans la violence, la rancoeur, le regret.
J'ai décidé de ne pas m'engueuler avec les gens.
Peut-être que cela sera intenable au fil des années. Peut-être que certaines personnes en abuseront et que leurs provocations deviendront insoutenables. Peut-être que je ne serai qu'un volcan prêt à exploser à tout moment et que le jour où enfin je ferai rejaillir ma colère je serai alors injuste et violent envers les gens que j'aime et que nous le regretterons tous, moi en premier.
Peut-être que j'oublierai.
Jésus a dit un truc du genre "tend la joue droite une fois qu'on t'a giflé la gauche".
Dit comme ça, ça parait plutôt crétin.
Mais je suis plutôt d'accord.
Dit comme ça, je parais plutôt crétin.
Tant pis.
Une couille molle même.
Oui, ma famille m'exploite et en ce moment s'accumulent toutes ces petites injustices qui m'étouffent. On me demande de faire des efforts sans rien en retour, encore, on me demande de plier l'échine et d'accepter, encore, on me demande de passer derrière les autres, encore, on me demande d'accepter que les besoins et les envies des autres soient prioritaires sur les miennes et celles de ceux que j'aime.
Et je l'accepte.
J'ai décidé de ne pas m'engueuler avec ma famille.
Je préfère subir l'injustice que subir un conflit. Je préfère me taire même lorsque je sais que j'ai raison. Je ne suis donc pas un homme, un vrai, un velu, un couillu, un gars qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.
Oui, je suis de ceux qui se laissent faire pour ne pas vivre dans la violence, la rancoeur, le regret.
J'ai décidé de ne pas m'engueuler avec les gens.
Peut-être que cela sera intenable au fil des années. Peut-être que certaines personnes en abuseront et que leurs provocations deviendront insoutenables. Peut-être que je ne serai qu'un volcan prêt à exploser à tout moment et que le jour où enfin je ferai rejaillir ma colère je serai alors injuste et violent envers les gens que j'aime et que nous le regretterons tous, moi en premier.
Peut-être que j'oublierai.
Jésus a dit un truc du genre "tend la joue droite une fois qu'on t'a giflé la gauche".
Dit comme ça, ça parait plutôt crétin.
Mais je suis plutôt d'accord.
Dit comme ça, je parais plutôt crétin.
Tant pis.
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